Six mois après avoir lu le 1er tome de la trilogie de Lewis, « L’île des chasseurs d’oiseaux », je me lance enfin avec le tome 2 “L’homme de Lewis”.
Fin Macleod a divorcé et quitté la police pour retourner sur son île natale, Lewis. Cependant, un ex-policier reste policier dans l’âme et il se retrouve à enquêter sur un meurtre très étrange.
Un cadavre remarquablement bien conservé, dans une tourbière, a été retrouvé. Après recherche ADN, il s’avère que Tormod, le père de l’amour d’enfance de Fin est le suspect N°1.
Notre inspecteur à la retraite s’implique à 100% dans ce mystère pour découvrir la vérité ! Chose pas facile quand le principal concerné est atteint de la maladie d’Alzheimer…
Verdict très positif !
Peter May a fait une suite avec des rebondissements et une intrigue que j’ai vraiment
apprécié. Fin est toujours un homme « torturé » à cause de la mort de son fils. Il a divorcé de sa femme avant de retourner sur Lewis cela laisse donc la porte ouverte à une nouvelle romance avec son amour de jeunesse, Marsaili. Seulement voilà, on est dans un roman policier, les amourettes c’est pas par ici (ou peut-être que si…. à vous de lire) ! 😀 Pour découvrir l’identité de cet inconnu assasssiné, Fin traverse les îles Hébrides d’indices en indices. En parallèle, Tormod nous fait revivre son enfance à travers ses souvenirs qui ne le quitte plus…
L’auteur joue avec l’identité de ces personnages dans ce roman, la perte d’identité et le besoin de savoir d’où on vient. Chacun a sa perception des événements, ce qui amène incompréhension, vengeance, oublis, à travers les générations. L’atmosphère du roman est sombre, la nature sauvage. On ressent la fragilité de l’Homme face aux éléments !
Tout comme dans le 1er tome, on en apprend énormément sur l’Histoire de ces îles : les « homers », la vie des habitants, l’exode, la religion…
La fin de cette trilogie, Le braconnier du lac perdu, est déjà dans ma bibliothèque 😉
J’ai beaucoup aimé !! 4,4 /5
Avec ce deuxième tome, nous voici de nouveau sur les iles écossaises au milieu d’une nature sauvage. Les insulaires doivent affronter la violence des intempéries et se plier à des conditions de vie très rudes. Cette fois-ci le roman est axé sur les « homers ». Des enfants abandonnés ou orphelins déportés contre leur volonté sur une de ces îles et recueillis par des fermiers pour devenir une main-d’œuvre sans salaire. Dans ce livre j’ai retrouvé les défauts du premier tome : descriptions un peu trop longues et beaucoup trop présentes à mon goût mais également, en contrepartie, des personnages attachants et sensibles.
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